Une étude menée en commun par des scientifiques de l'université RWTH d'Aix-la-Chapelle (Allemagne) et igus montre pour la première fois les économies qui sont possibles en utilisant des paliers en polymères igus sans graisse à la place de paliers classiques en métal.
Elles peuvent atteindre 14 millions d'euros par an. L'étude chiffre, en plus et pour la première fois, l'effet sur l'environnement, notamment pour la brasserie Heineken.
Les paliers classiques en métal ont constamment besoin d'être graissés. Les paliers lisses en polymères hautes performances igus n'en ont pas besoin grâce à leurs lubrifiants solides intégrés. Pas besoin donc d'acheter des lubrifiants pour eux. Entre 7.000 et 14.000.000 par an selon l'application, tel est le résultat de l'étude effectuée par les chercheurs d'Aix-la-Chapelle. A quoi viennent s'ajouter, sur la même base annuelle, entre 8.000 et 2.000.000 de travail consacrées à faire manuellement l'appoint de graisse pour les paliers.
« Ces chiffres sont la preuve flagrante des économies considérables, tant financières qu'en ressources, qu'un changement en soi mineur peut permettre », souligne Christoph Garnier, Responsable Division iglidur chez igus France.
Un des participants à l'étude, la brasserie Heineken Brasil, économiserait en remplaçant par des paliers lisses polymères les paliers métalliques de tous les convoyeurs de ses 160 sites partout dans le monde 20 tonnes de lubrifiant par an équivalant à 450 478 euros et 5,4 millions d'euros au titre des coûts de main d'œuvre.
Brasserie Heineken : paliers en polymère recèlent des économies potentielles CO2 de 28 814 kg
L'étude de l'université RWTH chiffre également, pour la première fois, les effets positifs sur l'environnement des paliers lisses en polymères hautes performances de la société igus. Heineken Brasil par exemple économise tous les ans 180 kg d'équivalent CO2 grâce au remplacement des paliers métalliques par des paliers polymères sur 600 logements.
« Si tous les sites Heineken passaient aux paliers en polymères, l'entreprise pourrait économiser 28 814 kg d'équivalent CO2. Un chiffre considérable pour une pièce tout compte fait mineure », constate Christophe Garnier. En comparaison, un véhicule consommant un litre d'essence émet environ 2,37 kilos de CO2. L'économie réalisée correspondrait donc à plus de 12 000 litres d'essence. « La pression s'est accentuée sur les fabricants de machines, d'équipements et de véhicules et ils sont de plus en plus nombreux à devoir indiquer le bilan CO2 de leurs produits. Nos clients sont donc très contents de disposer maintenant d'une évaluation sur des bases scientifiques des avantages écologiques de l'effet autolubrifiant de nos paliers lisses. »
A propos de l'étude de l'université RWTH d'Aix-la-Chapelle
L'étude indépendante a été confiée à la WBA Werkzeugbau Akademie, une entreprise de construction d'outils allemande se trouvant sur le campus de l'université RWTH d'Aix-la-Chapelle et qui fait partie de l'un des plus grands laboratoires de recherche d'Europe dans le domaine de la technique de production et collabore avec le laboratoire machines-outils WZL et l'IPT, l'institut Fraunhofer pour la technique de production. Les résultats sont basés sur des entretiens d'experts avec neuf entreprises de différents domaines (technique d'automatisation, engins de chantier, secteur agricole, secteur alimentaire, industrie agro-alimentaire et secteur de l'emballage).
Cliquer ici pour en apprendre plus sur l’étude de l’université technique RWTH.
